Apport de la Microkinésithérapie dans l'accompagnement d'une personne traitée pour une leucémie
Mme G.C. est atteinte d’une leucémie myéloïde aigue. Le traitement proposé pour cette pathologie est de 4 chimiothérapies. Il est prévu de faire une semaine de chimiothérapie suivie de 3 semaines d’hospitalisation, 2 semaines à domicile et on répète ce protocole 3 fois. Pour la 4eme chimiothérapie, l’hospitalisation est de 5 à 7 semaines car la période d’aplasie devrait être nettement supérieure aux 3 premières.
Après deux refus, le staff médical autorise que la patiente soit traitée en microkinésithérapie. Peut-être est-ce suite à la première chimiothérapie, la patiente présente des problèmes dermatologiques insupportables : démangeaisons, dermatose, visage gonflé et plaques rouge vif sur tout le corps, traités à la cortisone sans résultats depuis 12 jours.
La première séance de microkiné est effectuée le 24 janvier 2010. On note la disparition des démangeaisons le 26 janvier et du gonflement, des plaques et des rougeurs le 28 janvier. Une séance de microkiné a été effectuée après chaque traitement de chimiothérapie.
L’analyse de la moelle osseuse, prélevée au niveau iliaque, permet de donner les dates d’aplasie. Les différentes prises de sang régulières permettent de voir l’évolution des éléments sanguins tels que l’hémoglobine, les globules blancs, la numération en neutrophiles, la numération en monocytes, la numération en lymphocytes, les plaquettes et la CRP.
Ce qui étonnèrent les médecins, c’est que l’aplasie s’est déclarée plus tôt que prévu, qu’elle a été moins longue et les globules blancs ont augmenté beaucoup plus rapidement. Le staff médical décide alors de ne faire que trois chimiothérapies au lieu de quatre puisqu’il n’y a plus aucune trace de leucémie et que le miellogramme est parfait.
Il faudrait maintenant mettre en place une évaluation à plus grande échelle pour objectiver les effets de la microkinésithérapie.